Depuis la mi-octobre, les cours des bourses pétrolières oscillent entre gains et pertes, sous l’influence d’un certain nombre de facteurs. Parmi ceux-ci, outre les faibles perspectives d’évolution de la demande chinoise, les volumes de production attendus sont en hausse, sous l’impulsion de la croissance des pays non membres de l’OPEP comme les États-Unis ou le Brésil.
En approuvant le contre-projet à l’initiative sur les glaciers, le peuple suisse a décidé en juin dernier que notre pays ne devrait plus émettre de gazs à effet de serre en 2050. Cet objectif a donc été approuvé démocratiquement et doit être respecté. Toutefois, le chemin à parcourir pour y parvenir n’est pas du tout clair.
L’abandon des sources d’énergie fossiles est depuis des années l’un des thèmes dominants de la politique énergétique suisse. En revanche, il est plutôt rare que l’on discute de l’entretien de l’infrastructure, qui est décisive pour la mise à disposition de produits pétroliers en Suisse. Fait-on suffisamment pour cette infrastructure dans une perspective à moyen et long terme et où faut-il agir sur le plan politique et technique? C’est à ces questions qu’a été consacrée la 9e journée de la branche Avenergy.